L’artisane de la relation que je suis souhaitait conjuguer le domaine d’expertise qui est le mien à l’élaboration d’ouvrages accessibles à tous ceux que ces sujets intéressent. Avec la collection Élagage synaptique, l’objectif n’est pas de vulgariser la psychologie mais avant tout de la rendre accessible au plus grand nombre.
La collection se décline sur deux versants : le premier concerne la pratique de techniques de soins à destination des professionnels et de toutes les personnes désireuses de mieux comprendre les processus psychiques engagés dans les difficultés rencontrées chez l’individu en souffrance ; le deuxième concerne la guidance parentale afin que les parents qui le souhaitent puissent introspecter la nature de leur parentalité pour comprendre, ajuster, adapter, réajuster.
L’Hypnose avec discernement est le premier titre de cette nouvelle collection tandis qu’un ouvrage de guidance parentale est en cours de préparation.
Docteur en psychologie, psychothérapeute et formatrice, je propose une lecture de l’utilisation de l’hypnose éricksonienne clinique et médicale à la fois étayée scientifiquement et suffisamment démocratisée pour permettre l’accès au plus grand nombre. Cet ouvrage s’adresse aux professionnels comme à tous ceux que le sujet thérapeutique intéresse.
L’Hypnose avec discernement, coll. Élagage synaptique, éd. Cœur de Dentelle, 2021
296 pages, 620 g ; 29,00 €.
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Au sein de la ville bleue, l’humble maison d’édition Cœur de Dentelle est une annexe du cabinet de psychologie de Sophie Thiroux Ponnou, docteur en psychologie.
La collection Arc-en-ciel sur Cœur de Dentelle s’adresse à la jeunesse ou à l’enfant qui est en vous, dans un esprit gai et ludique en abordant des thèmes universels.
Premier ouvrage de la collection, Le Chagrin du petit hérisson bleu aborde la gestion émotionnelle.
Blou, le petit hérisson bleu, ne rit plus comme avant. Pour l’aider à aller mieux, ses parents et ses amis vont se lancer avec lui dans une incroyable aventure…
Le Chagrin du petit hérisson bleu, coll. Arc-en-ciel sur Cœur de Dentelle, éd. Cœur de Dentelle, 2021
66 pages, 313 g ; 16,50 €.
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La relecture de la théorie de l’attachement développée par John Bowlby m’a inspiré l’invention de la technique Koala pour aider les enfants lors de la nécessité des vaccinations.
La formidable évolution de la technologie médicale durant la crise sanitaire a permis, une fois de plus dans l’histoire, de sauver et de protéger un grand nombre de gens partout dans le monde. C’est une chance inestimable dont l’humain du XXIe siècle n’a pas toujours conscience, comme si le fait d’être en bonne santé, exempt de maux, était un dû. Il n’en est rien. Nous sommes protégés depuis notre plus jeune âge contre la poliomyélite, la diphtérie, le tétanos, la rougeole, les oreillons, la rubéole, le méningocoque C, l’haemophilius influenzae B, la coqueluche ou encore le pneumocoque et l’hépatite B, malgré nous, et c’est ce qui nous a permis d’éviter certaines infirmités incurables ou encore le développement de maladies graves, invalidantes ou mortelles, comme une enflure du cerveau pour la rougeole, une surdité permanente pour les oreillons, une surdité permanente et des lésions cérébrales pour la méningite, une paralysie permanente pour la poliomyélite, une mort horrible et douloureuse pour le tétanos par exemple.
Nos enfants, comme nous tous, ont eu ces onze vaccins obligatoires en santé publique pour protéger et préserver notre santé et non pour enrichir les grands groupes pharmaceutiques comme le clament certains courants actuels dont le projet n’est en rien de fédérer les humains autour du sens commun et de la protection de la vie, mais de les diviser avant tout. Chacun a sa liberté de penser comme le chante Florent Pagny. Cependant, dans nos pays européens, une partie de notre bonne santé découle directement de ces vaccinations avant tout protectrices.
De nos jours, et ce depuis maintenant deux ans, nous ne luttons pas et nous ne nous adaptons pas à des restrictions, des règles abusives ou liberticides, décidées par quelques-uns. Non. Nous luttons tous et toutes à notre manière et comme nous le pouvons contre la Covid 19 et sa clique de saletés de bazar ! Il n’y a qu’un seul ennemi : la Covid 19, microscopique et cruellement puissant ! Avons-nous réellement le choix face à ce virus ? Fédérer l’humanité est le chemin le plus sage, diviser est le plus destructeur.
Pour tous les parents prêts à envisager le schéma de la vaccination contre la Covid 19 pour les enfants, je propose la technique du koala.
La vaccination contre la Covid 19 se réalise en deux ou trois actes de soin : un premier vaccin et une sérologie puis si la sérologie est négative un deuxième vaccin trois semaines après. La technique Koala consiste à porter son enfant comme un parent koala, assis à califourchon face à soi. Préalablement, faites choisir à votre enfant le bras où il accepte d’accueillir le vaccin et un doigt de la main opposée où se fera la sérologie (il s’agit d’un petit stylet prélevant une goutte de sang sur le doigt choisi). Votre enfant vous demandera si cela fait mal. Mentir à son enfant est une erreur. Dites la vérité, par exemple : « Oui cela fait un peu mal, ce serait mentir que de dire l’inverse, mais tu es courageux·se, je sais que tu vas y arriver et je vais t’aider à être encore plus courageux·se. Nous allons travailler en équipe ! ». Une fois les choix convenus, demandez à votre enfant de se lover contre vous, sa tête blottie dans le creux de votre cou pour regarder du côté inverse de l’action. L’infirmier·ère commencera par le vaccin. Si votre enfant choisit son bras gauche, il se love vers vous et vous l’entourez de façon protectrice de votre bras gauche. Positionnez votre main droite sur le devant de l’épaule gauche de votre enfant pour éloigner cette partie du corps de votre enfant afin de permettre l’accès au bras pour l’infirmier·ère. Invitez votre enfant à laisser son bras pendre tranquillement. Vos deux mains ont alors des mouvements opposés qui maintiennent votre enfant de façon à la fois sécurisante pour lui et active et protectrice dans votre rôle de parent. Parlez à votre enfant de votre équipe de koalas performante pour cette vaccination, pour être encore plus fort en favorisant toutes les défenses immunitaires de son corps... Pour la sérologie, pivotez un peu de l’autre côté pour permettre à l’infirmier·ère d’accéder au doigt choisi. Ainsi votre enfant se love de la même manière cette fois du côté droit et confie son doigt à l’infirmier·ère. Pour cette étape, vous pouvez tenir votre enfant avec vos deux bras en le félicitant pour sa bravoure et son courage. Ainsi, il ou elle sera encore plus valorisé lorsqu’il ou elle lui sera décerné son certificat de courage et de bravoure.
Cette technique se révèle protectrice et sécurisante pour l’enfant car elle fait résonance avec les vécus archaïques et primaires de l’attachement de l’enfant avec sa maman et son papa grâce au portage suffisamment bon comme disent les post-winnicotiens dont je fais partie. Cette technique permet au parent de se sentir utile et de favoriser la cohésion parent-soignant au profit du soin de l’enfant. La technique koala est valable pour tout type de vaccin, injection ou prise de sang.
Koa La Muse murmure aux parents : « Koal amuse ton enfant et tout ira bien ! ».
L’ère atypique que nous traversons demande à tous beaucoup d’ajustements dans la vie quotidienne familiale, professionnelle, amicale et sociale. Ces remaniements se réalisent grâce à la capacité d’adaptation de chacun. Nous utilisons tous sans le savoir le processus de compensation optimale sélective connu de la psychologie du développement qui permet consciemment et inconsciemment de créer de nouveaux savoirs faire afin de prendre en compte les modalités du milieu extérieur et les paramètres de santé interindividuels et collectifs. La neuroplasticité conjugue ces nouvelles constructions cognitives, affectives et sociales avec les anciens savoirs et savoir-faire. Ainsi, inspirons-nous tous des hérissons : souplesse, créativité, courage, imagination et vigilance pour communiquer toujours, encore et surtout mieux.
Tous et toutes nous participons activement à cette guerre contre l’ennemi commun le Covid-19, qu’elles que soient nos affinités, nos différences ou nos inimitiés. Plusieurs sortes de guerriers sont à l’œuvre :
les guerriers combattants : les patients, les médecins spécialistes et généralistes, les infirmières, les aides-soignants, les militaires, les ambulanciers…
les guerriers stratèges : les scientifiques, les chercheurs, le président, le gouvernement, les forces de l’ordre…
les guerriers protecteurs : les patients confinés, la population confinée, les enfants, les adolescents, les enseignants, les éboueurs, les caissières…
Le confinement construit une stratégie guerrière à la portée de tous. Il s’agit d’une stratégie de longue portée, puissante si elle est respectée et porteuse d’espoir et d’introspection profonde sur les modalités de notre humanité.
Nous devons tous être des guerriers pour nous, pour eux, pour tous, pour la paix.
Face à l’actualité d’épidémie mondiale du coronavirus dit Covid-19, et cette crise pandémique sans précédent depuis un siècle, largement exposé par les médias, il s’avère nécessaire de garder de la vigilance sur le pouvoir de la suggestion. Chacun d’entre nous est capable d’être perméable aux informations diffusées qui tournent en boucle sur les ondes et qui provoquent au niveau idéatif des boucles de pensée positives ou négatives potentiellement anxiogènes. S’informer et savoir est capital une à deux fois dans la journée pas plus. Les mesures barrières restent les meilleures protections pour tous, dans le calme et la sérénité. Nos pratiques quotidiennes doivent s’ajuster.
Par exemple, avant je serrais la main à tous les patients, petits et grands. Afin de diffuser l’information de prévention et de canaliser les suggestions médiatiques catastrophiques, j’ai décidé d’utiliser mes pieds pour saluer les gens. Les pieds se saluent et « se font la bise ». Pour ceux dont l’équilibre est plus précaire comme chez les grands séniors, je les salue selon mes origines indiennes en m’inclinant face à eux.
Rassurez-vous, il est normal d’avoir peur. C’est très bien d’avoir peur car la peur protège. La peur doit être écoutée, entendue pour trouver des solutions méthodiques et calmes. La peur entendue et canalisée mobilise le courage.